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Cette semaine, nous changeons de continent pour une incursion dans le monde des startups québécoises. Pour nous y guider, nous sommes avec Ian Jeffrey de l’accélérateur montréalais Founderfuel. Si vous voulez connaître le genre de startups qui passent par Founderfuel, un petit tout sur cette page vous expliquera tout.
Pour commencer par le bon bout, sachez que si vous passez à Montréal, vous devez vous arrêter à la maison Notman qui abrite Founderfuel, des startups, des investisseurs ou même des avocats . Comme on l’a vu ailleurs aussi, cette proximité facilite la vie des entrepreneurs et vous permettra de mettre la main sur plein de startups québécoises d’un coup.
Un succès récent de la scène québecoise est Taleo, une société active dans la gestion du personnel et qui vient d’être rachetée par Oracle pour un peu moins de 2 milliards de dollars… (après presque 16 ans d’activité quand même, ça s’est pas fait tout seul). Un autre succès qui s’est construit avec le temps est Lightspeed, qui aide les magazins à vendre sur toutes les sortes d’écrans qui ont fait leur apparition ces dernières années. Ligthspeed s’est bootstrappée depuis 2005 et vient de recevoir 30 millions d’Accel pour accélérer leur croissance. Pas mal! Ian a encore cité Beyond The Rack, une société du type vente-privée et qui grandit fort en ce moment.
2 jeunes pousses à garder en tête:
- Oohlala, une solution pour organiser la vie étudiante
- Seevibes, les émissions de télévision trackée sur les réseaux sociaux
Si vous cherchez des investisseurs québécois, pingez Realventures (qui soutient Founderfuel), Inovia ou Rho Ventures et pour ce qui concerne le soutien de l’Etat, vous pouvez vous addresser à la Banque du Développement du Canada.
Enfin, pour vous tenir au courant de ce qui se passe au Québec, lisez Next Montreal ou Montreal Tech Watch. Ils sont en anglais, avec des liens vers des sites francophones, un doux mélange qu’apprécieront les auditeurs de Niptech ;)
Une réponse à “NipTech Hors-Série 4 – La scène des startups québécoises”
Il y a encore du chemin à parcourir avant d’avoir un véritable écosystème propice aux startups. Pour cela, il faudrait que le milieu des affaires et les instances gouvernementales soient plus ouverts à une culture, des usages et des modèles différents de ceux des entreprises de l’ère industrielle. Le Québec accuse un certain retard, par rapport à l’Europe et même face à son voisin américain, concernant son développement numérique. Je salue la ténacité et la passion de ceux et celles qui se sont engagés dans la croissance d’un écosystème de startup au Québec.