Aujourd’hui, j’ai été donné une fiole de sang, pour le plaisir, à la biobanque de l’hôpital universitaire de Lausanne. Le principe de cette biobanque est simple et puissant. Les patients de l’hôpital ou des volontaires donnent leur sang, qui est analysé et conservé en vue de créer des bases de données génétiques pour les chercheurs de l’hôpital. A ce jour, plus de 10,000 échantillons ont été collectés dans cette banque. Le but est d’en collecter des dizaines de milliers.
A un moment ou à un autre, les patients peuvent être recontactés pour faire partie d’une étude, comme celle qui m’a fait connaître ce projet lors d’une conférence, l’étude Colaus. Cette étude se penche sur les liens entre la génétique et les facteurs psychologiques sur les maladies cardio-vasculaires.
Ce qu’il y a de fascinant dans ces études à vaste échelle, c’est qu’elles pourraient permettre de sérieuses avancées dans le domaine de la médecine personalisée, que ce soit au niveau de la prévention ou le traitement des maladies. Le sujet est tellement chaud, que même notre cher Watson a été mis à contribution pour tenter de mettre à jour des tendances dans les données génétiques récoltées dans le cadre de la recherche contre le cancer.
J’ai trouvé une liste très moche mais néanmoins utile des biobanques humaines en France (parce que les plantes et les animaux aussi sont mis à disposition), comme la biobanque des Picardie. Alors si vous avez une petite louche de sang à mettre à disposition, n’hésitez pas ;).
Je pense explorer ce domaine plus en détails dans les mois à venir. Peut-être en commençant doucement, mais j’ai malheureusement louper l’occasion de tester 23andme. Vous connaissez des alternatives ?
Une réponse à “La biobanque et la médecine personnalisée”
Bon à savoir ! Aillant déjà subi une greffe de cornée, j’imagine déjà faire partie d’une biobanque. Lors de mon prochain passage à Lausanne, je passerais surement à la biobanque :-)